Tous les chasseurs d’orages photographient les éclairs en restant près de leur véhicule, parfois même en s’y abritant, dans les conditions délicates. Tous ? Non. Maxime Daviron, photographe et chasseur d’orages basé dans les Hautes-Pyrénées, est bien le seul à partir explorer les montagnes pyrénéennes à pied, par tous les temps, y compris sous l’orage. Cette quête particulière était déjà le fruit d’images singulières dans le paysage photographique. Aujourd’hui, l’aboutissement de ce travail donne naissance à Terres Perdues : un livre, mais aussi un album musical et un court-métrage.
On pourrait se contenter de parcourir sa galerie CO, mais il manquerait tant de d’aspects de la nature que Maxime Daviron aime scruter. Fuyant toute trace humaine, il explore crêtes et vallées à la recherche d’une lumière, d’une rencontre. Son livre Terres Perdues annoncé tout récemment revient sur ses douze dernières années d’expéditions au cœur de la montagne Pyrénéenne.
« Le livre se compose comme une immersion dans les atmosphères primitives et sauvages que révèlent les éléments les plus tourmentés ; un voyage vers un autre temps, l’évocation d’un ailleurs oublié. »
Maxime Daviron
Au-delà des images, on attend particulièrement les textes inédits, qui dépasseront le simple commentaire pour évoquer le récit, l’aventure et le ressenti de cet « ailleurs oublié ».
Des étés orageux
Maxime est avant tout un grand passionné des ambiances orageuses. Au milieu des paysages, l’orage tiendra une place centrale.
« Sur les sept chapitres, deux sont entièrement consacrés aux orages de montagne, qui occupent l’essentiel de mes étés depuis maintenant huit ans. Suivant une chronologie qui s’inscrit dans la narration du livre, le premier volet présente des atmosphères orageuses diurnes ; tandis que le second est une exploration nocturne de scènes surréalistes auxquelles n’assistent habituellement que les animaux qui peuplent ces montagnes. »
Maxime Daviron
Imprimé dans le Tarn par l’imprimerie Escourbiac, le livre de 160 pages se découvrira sur un format 30×24 cm et un papier mat 170 g. Les quelques extraits que Maxime a distillé ici ou là ne peuvent que nous donner envie de mettre les mains sur l’œuvre complète.
La bande son des Terres Perdues
Pour financer la sortie du livre, une campagne de financement Ulule a été lancée et elle connait déjà un joli succès. Et si l’univers de Maxime vous fascine, sachez qu’il y a de quoi aller encore plus loin : photographe mais également musicien, il a composé un album musical basé sur l’atmosphère de chaque chapitre. Pour les amoureux des éclairs, un court-métrage de 20 minutes est également annoncé et racontera les orages d’altitude. Ces bonus sont exclusifs à la campagne Ulule.
A 32 ans, Maxime Daviron s’apprête à sortir son premier livre qui s’annonce déjà comme un ouvrage majeur. La campagne de financement s’achèvera le 8 novembre, pour une parution en décembre. Nul doute qu’on reviendra vous en parler une fois qu’on l’aura dans les mains.